Pensez donc aux mamans
(F. Dolys - L. Van dyck)

Près du berceau, tout doucement, tu t’endors en souriant
En te berçant mon doux trésor, soudain je tremble bien fort
Je te vois faisant la guerre, meurtrière sans merci
Et je veux sans plus attendre te défendre mon chéri

Pensez donc aux mamans, vous qui parlez de guerre
Car ce sont leurs enfants, hélas, qui vont la faire
Et je voudrais crier, " allons debout, les mères ! "
" Pour un monde plus beau, défendez vos berceaux "

Puis je te vois, tu as vingt ans, tu vas te battre en chantant
Tu n’as pas peur, je le sais bien, mais tu oublies mon chagrin
Et par un matin atroce, pauvre gosse, c’est fini
Seule une maman demeure, elle pleure son petit

Pensez donc aux mamans, vous qui parlez de guerre
Car ce sont leurs enfants, hélas, qui vont la faire
Et je voudrais crier, " allons debout, les mères ! "
" Pour un monde plus beau, défendez vos berceaux "

On nous a dit " C’est bien fini, on a rangé les fusils "
Mais il en est qui voudrait bien, recommencer dès demain
C’est très jolies les victoires et la gloire, c’est grisant !
Mais on oublie les alarmes et les larmes des mamans

Pensez donc aux mamans, vous qui parlez de guerre
Vous qui rêvez de sang, de deuils et de misères
Pourquoi donc sans pitié, briser le cœur des mères
Vous les grands conquérants, pensez donc aux mamans.

Sommaire d'Edmond Tanière


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