Près du berceau,
tout doucement, tu tendors en souriant
En te berçant mon doux trésor, soudain je tremble bien fort
Je te vois faisant la guerre, meurtrière sans merci
Et je veux sans plus attendre te défendre mon chéri
Pensez donc aux
mamans, vous qui parlez de guerre
Car ce sont leurs enfants, hélas, qui vont la faire
Et je voudrais crier, " allons debout, les mères ! "
" Pour un monde plus beau, défendez vos berceaux "
Puis je te vois, tu
as vingt ans, tu vas te battre en chantant
Tu nas pas peur, je le sais bien, mais tu oublies mon chagrin
Et par un matin atroce, pauvre gosse, cest fini
Seule une maman demeure, elle pleure son petit
Pensez donc aux
mamans, vous qui parlez de guerre
Car ce sont leurs enfants, hélas, qui vont la faire
Et je voudrais crier, " allons debout, les mères ! "
" Pour un monde plus beau, défendez vos berceaux "
On nous a dit
" Cest bien fini, on a rangé les fusils "
Mais il en est qui voudrait bien, recommencer dès demain
Cest très jolies les victoires et la gloire, cest grisant !
Mais on oublie les alarmes et les larmes des mamans
Pensez donc aux
mamans, vous qui parlez de guerre
Vous qui rêvez de sang, de deuils et de misères
Pourquoi donc sans pitié, briser le cur des mères
Vous les grands conquérants, pensez donc aux mamans.
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